Nous allons vous présenter une série de tableaux dont le thème se situe dans l'Antiquité greco-romaine. Les consignes principales étaient les suivantes:

 

  • Je présente succinctement l'artiste.
  • J'indique où se trouve le tableau et quelles sont ses dimensions.
  • J'explique quel est l'événement mythologique évoqué.
  • J'analyse le tableau. 

"Le Combat entre Arès et Athéna" J.L.David ( par Paul et Erwan, en 5°C)

 

 

  • Biographie :

 

 

Jacques Louis David est un artiste peintre du 18 ième siècle, français, qui obtient le second prix avec son œuvre « Le combat entre Arès et Athéna » dans un style hérité du rococo, tableau exposé au Musée du Louvre à Paris.

 

  • Récit et commentaire de l’œuvre

 

Pendant la guerre de Troie, Arès dieu de la guerre et fils de Zeus, combattit du côté des Troyens, alors qu'il avait promis à sa mère Héra et à Athéna déesse de la guerre, de seconder les Grecs.

Lors de la dispute entre Arès et Athéna, Arès se jette sur Athéna la lance de bronze à la main en touchant son bouclier magique l’Égide, Athéna recule et de sa main attrape une énorme pierre et le frappe au cou, lui brisant les membres.

Arès tombe à terre, Athéna éclate de rire, triomphante.

Aphrodite essaie de sauver Arès mais Athéna la frappe en pleine poitrine.

Aphrodite se retrouve étendue aux côtés d'Arès, Athéna triomphante dit :

 « Tel est le sort de tous les protecteurs de Troie, s'ils combattent les guerriers d'Argos »

 

FIN

 

 

"La Forge de Vulcain" Vélasquèz ( par Ethan en 5°C)

  • Diego Vélazquès est né le 6 Juin 1599 à Séville et mort le 6 Août 1660 à Madrid.
  • La Forge de Vulcain est une huile sur toile peinte à Rome en 1630 par Diego Velàzquez. La toile fut peinte sans commande préalable, de l’initiative propre du peintre. Ses dimensions: 223 cm × 290 cm. Musée du Prado, Madrid.
  • Cet épisode représente Apollon, à gauche, qui pénètre dans la forge de Vulcain, en plein travail avec ses compagnons (en principe des Cyclopes). Il lui révèle l’adultère de sa femme, Vénus, avec Mars. Vulcain forgera le filet qui permettra de prendre au piège les deux amants et de les offrir en spectacle, à la risée des dieux de l’Olympe.

"Artémis" Rubens ( par Valentine, en 5°D)

Commentaire à venir. 

"Hermès et Aphrodite" van Loo ( Emma et Angèle, en 5°C)

  • Charles André van Loo, dit Carle van Loo, est un peintre français né à Nice le 15 février 1705 et mort à Paris le 15 juillet 1765, âgé de 60 ans.
  • Musée du Prado, à Madrid. 263/368
  • Aphrodite se refusa tout d'abord à Hermès. Alors ce dernier alla chercher aide et réconfort auprès de son père et grâce à l'intervention de l'aigle de Zeus qui lui avait dérobé une sandale alors qu'elle se baignait dans l'Achéloos il put arriver à ses fins. Ils eurent un enfant nommé Hermaphrodite qui a pour particularité d'etre à la fois mâle et femelle . L'enfant qui naquit fut tout à fait remarquable par sa beauté qui plus tard le trahira.
  • Sur ce tableau on peut apercevoir Aphrodite nue, debout , une sorte de cape bleue et blanche tombe de ses épaules. Elle tend sa main vers Hermès. Hermès est allongé à même le sol, recouvert d'un tissu. Il regarde Aphrodite et un bambin, Hermaphrodite, est nu à ses cotès.

 

" Apollon et Daphné" Poussin ( par Maéva et Victoria en 5°A)

  1. Nicolas Poussin ( 1594-1665)  est un peintre français du XVII siècle, représentant majeur du classicisme pictural ( gout pour la perfection et recherche d'un idéal )
  2. Huile sur toile, conservée à Munich. 96/131
  3. La légende raconte comment Apollon, après avoir poursuivi la nymphe Daphné, obligea cette dernière à supplier son père de la métamorphoser afin d'échapper aux avances du dieu solaire. 
  4. Sur ce tableau, les personnages occupent l'espace central. Le dieu cherche à enlacer sa bien-aimée qui devient un laurier. Le père de cette dernière est éploré. La jarre posée à ses côtés est son attribut: elle symbolise  sa fonction de dieu du fleuve. La nymphe regarde au loin, indifférente aux supplications de son prétendant.

L'Enlèvement de Proserpine, Brebiette ( par Eléa et Léa en 5°C )

 

  • Brebiette :Sous le nom de Pierre Brebiette il est peintre et graveur français. Il serait né à Mantes (près de Paris) en 1598 et serait mort en 1642.Les chercheurs n’ont trouvé qu’une seule et unique œuvre de lui : L’enlèvement de Proserpine par Pluton.
  • Lieu de conservation: Louvre. Il a été peint sur du bois de peuplier.
  • Le dieu est en train d 'enlever une femme: Proserpine, divinité romaine, fille de Cérès, déesse des moissons. Cette dernière ne supportant pas la séparation avec sa fille fit périr les récoltes et répandit la famine chez les mortels. Alors Jupiter imposa un modus vivendi: Proserpine passerait 6 mois de l'année avec sa mère ( le printemps et l'été ) et les 6 autres mois avec son mari ( l'automne et l'hiver)
  • Les couleurs sont plutôt sombres sauf le corps de la divinité:  Proserpine est pâle et fragile face au dieu plein de vigueur. Ils sont sur un char en or sculpté guidé par des chevaux noirs. Une dame empêche leur départ en tenant l'une des roues du chars. Le char semble se trouver à l'entrée des enfers, et les couleurs chaudes à l'arrière plan confirment cette idée. 

Le Pèlerinage à Cythère, Watteau ( par Judith et Lisa, en 5°C )

  • Artiste du XVIII, qui a connu le succès de son vivant. Il illustre le mouvement rococo: les scènes amoureuses avec des couples aristocratiques sont fréquentes, et les couleurs sont plutôt pastel.
  • Huile sur toile; 129/194; musée du Louvre.
  • La scène n'a pas d'évocation directe avec une scène mythologique, par contre elle renvoie à l'île où serait née la déesse de l'amour.
  • La statue de la déesse, située à droite, sur le tableau semble présider à la scène, et placer tous ces couples sous d'heureux auspices! Les couleurs sont claires et chaudes et une ambiance de fête se dégage du tableau. Tous les couples ont l'air parfaitement heureux et en symbiose avec cette nature luxuriante! On voudrait être à leur place!

 

Apollon déclarant son amour à Daphné, Chasseriau par Eva en 5°A

  • Biographie

Théodore Chasseriau est un peintre français du XIX ° siècle . Il est né le 20 Septembre 1819 et il a vécu sur l'île Saint-Domingue située à Santa Barbara . Il est ensuite mort le 8 Octobre 1856. De 1830 à 1834 Théodore Chasseriau a un professeur Jean-Auguste-Dominique Ingres , celui-ci prédit que son élève deviendra << le Napoléon de la peinture >>. En 1844 , il peint "Apollon déclarant son amour à Daphné". On peut admirer cette oeuvre au musée du Louvre .

 

  • Mythe

Pour se venger d'Apollon, Cupidon, dieu de l'amour, tira deux flèches: une en or qui toucha le dieu , celui-ci tomba immédiatement amoureux de la nymphe Daphné , et la seconde flèche en plomb toucha la nymphe qui est maintenant dégoutée de l'amour . Apollon poursuivit Daphné, celle-ci était épuisée alors elle demanda à son père Pénée, dieu du fleuve, de l'aider . Alors il la métamorphosera en laurier rose. Le dieu Apollon qui était toujours amoureux décida de dédier cet arbre aux chants , aux poèmes et aux triomphes .

 

  • Commentaire du tableau

Sur le tableau on aperçoit Daphné se métamorphosant en laurier . Juste devant on peut apercevoir le dieu Apollon agenouillé devant la nymphe avec une lyre dans le dos . Le corps de la nymphe est nimbé de lumière et gracieux, ce qui explique la posture du dieu, en état de fascination devant sa bien-aimée.

La Forge de Vulcain, Vélasquez par Hugo et Célestin en 5°A

-L'artiste: Diego Velasquez, de son vrai nom Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, est un peintre espagnol né à Séville le 6 juin 1599 et mort le 6 Août 1660. C’est un peintre baroque.

 

-Le tableau: Huile sur toile; 223/290 ; musée du Prado à Madrid

 

- Le mythe: Vulcain est le dieu du feu et du métal mais aussi de la fécondité en épousant Maia. Les Romains croyaient qu'il protégeait des incendies et qu'il avait sa forge sous le Vésuve (ou dans les îles Lipari). Il était assisté des Cyclopes et des Cabires. Les Cabires, sont des divinités mineures, mystérieuses, adorées dans plusieurs endroits de la Grèce, et surtout dans les îles de Samothrace, de Lemnos et d'Imbros.

Le tableau reflète le moment où Apollon, « le dieu Soleil qui voit tout » révèle à Vulcain l’adultère de Vénus avec Mars dont il a été le premier informé. Vulcain, époux offensé par cette nouvelle perd à la fois « le contrôle de lui même et le travail qu’était entrain de réaliser sa main ». 

Ce moment est original car le plius souvent, les peintres choisissaient de représenter le moment qui suivait: quand Vulcain est  en train de surprendre les amants et les emprisonne dans un filet, les transformant en moquerie des dieux.

-Notre avis: Dans la pénombre de l'atelier, illuminé par la cheminée et avec une dominante de couleurs terres, fait irruption le dieu solaire Apollon dont la tête irradie. Il est vêtu d'un manteau jaune qui, avec le fragment de ciel bleu animent la composition. Les ombres modèlent les corps, mais, avec une lumière diffuse qui détaille les zones non éclairées. Les mondes célestes et souterrains sont représentés par Apollon et Vulcain et se manifestent de manières différentes dans les corps nus. Apollon, blond et couronné de lauriers comme dieu de la poésie, exhibe un corps d'adolescent aux formes délicates et aux chairs blanches, d'apparence fragile mais dur comme un marbre antique. Il n'y a aucune idéalisation en revanche pour le corps de Vulcain et des cyclopes. Ce sont des travailleurs marqués par l'effort aux chairs tirées et aux muscles tendus qui observent le dieu soleil. Le spectateur est surpris par la netteté des traits et se croit presque en face de personnages réels. Quel travail! 

Athéna et le Centaure, Botticelli par Thomas et Thibaut en 5°D

  • Botticelli est un artiste florentin du XV.
  • Tempera sur toile; 207/150; musée des Offices à Florence.
  • Selon le mythe, le Centaure s'est introduit dans le jardin gardé par Athéna. Il tient à la main un arc et se trouve prêt à tirer.
  • Le Centaure est équipé d'un arc et d'un carquois, à côté de ruines. Athéna porte une couronne de feuillage et une robe. Elle pose sa main sur la tête inclinée du Centaure, en signe d'apaisement et de soumission. Une barrière à droite indique que le jardin est clos.

La Naissance de Vénus, Botticelli par Lara et Morgane en 5°D

  • Quelques petites informations sur Sandro Botticelli :

Alessandro Fillipepi qui sera plus tard surnommé Sandro Botticelli a vécu au XVème et au XVIème siècle. C’est-à-dire entre le Moyen-Age et les Temps modernes, à la Renaissance.

 

  • Son oeuvre :

Elle a été peinte en 1485. C’est une oeuvre profane. Contrairement à ce qu’on peut penser, Sandro Botticelli ne s’est pas inspiré d’un autre tableau pour représenter Vénus mais d’un modèle Simonetta Vespucci. On pense qu’elle a été peinte pour la famille Médicis car vers le début du 16ème, ce sont eux qui la possédaient. Il est probable que cette oeuvre appartienne à cette famille. Par contre nous ne savons pas à qui elle était destinée, ni son emplacement d’origine.

Elle est exposée à la galerie des Offices à Florence (en Italie).

Elle mesure 180 sur 280 cm.

 

  • Mythologie

Dans la mythologie, Venus est la déesse de l’amour et de la beauté. Elle séduisait et trompait chacun, aussi bien les hommes que dieux. Elle était la déesse irrésistible qui ôtait l’esprit, même aux sages.

Selon, l’Iliade, elle est fille de Zeus et de Dioné, mais plus tard on la fit naître de l’écume de la mer. Cette naissance marine aurait eu lieu près de Cythère (en Grèce). Mais on dit aussi qu’elle est sortie tout droit de l’écume des mers : pour se venger, Cronos avait émasculé son père Ouranos. Ses organes génitaux sont tombés dans l’eau et ont donné naissance à Vénus.

 

  • Description du tableau

Dans ce tableau, nous pouvons apercevoir trois parties :

 

Dans la partie à gauche, on y voit deux divinités des vents: Zéphir et Aura soufflant de leur bouche sur Vénus pour la ramener vers le rivage.

 

Dans la partie centrale, la partie comportant le sujet principale on voit la déesse mythologique, représentant la beauté et l’amour. Elle est nue sur un coquillage voguant sur l’eau en direction de la berge.

 

Dans la partie à droite du tableau, on y voit une Heure, l’une des déesses de saison : le printemps. Elle se trouve sur la berge. Elle est vêtue d’une robe blanche. Cette femme aux cheveux volants regarde Vénus s’approcher avec dans ses mains un vêtement pour recouvrir Vénus, à son arrivée.

Jupiter foudroyant les Titans, Lamy par Tom et Raphaël en 5°D

  • Charles Lamy est un peintre français qui a vécu au XVIII. 
  • Huile sur toile; 175/141; musée du Louvre
  • L'épisode renvoie au combat de Zeus contre les Titans: le Titan Cronos avalait ses enfants car il craignait que la malédiction lancée par son père ne se réalisât, à savoir qu'il fût détrôné par ses propres enfants. Néanmoins son épouse Rhéa parvint à sauver Zeus en emmaillotant une pierre et en la faisant avaler à son père. Devenu adulte, la prophétie put se réaliser car Zeus chassa son père. C'est l'épisode présenté ci-dessus.
  • Zeus, son épouse et son fils Mercure trônent majestueusement en haut du tableau. Nous pouvons reconnaître le dieu grâce à ses attributs: la foudre, les éclairs et l'aigle. Les personnages sont nimbés de lumière et la vigueur de leur corps est  étonnante. Au contraire, les Titans sont noyés dans une lumière ocre et leurs corps, amoncelés, semblent impuissants face aux Olymiens.

Bacchus et Ariane, Le Titien, par Vincent 5° A

  • Le Titien ( 1488-1576) a vécu à Venise. Il a brillé, en particulier,  dans la composition de portraits car il était doué pour faire ressortir les traits de caractère des personnages.
  • Huile sur toile; 180/190; National Gallery à Londres.
  • La légende raconte que Thésée, après avoir réussi à vaincre le Minotaure à l'aide du fil d'Ariane, abandonna cette dernière sur l'île de Naxos. Peu après, le dieu Bacchus arriva sur l'île et consola la malheureuse... C'est l'épisode évoqué ici!
  • Au centre du tableau, le dieu majestueux arrive et semble entraîner avec lui toute une troupe: un petit faune, deux Centaures et des ménades. Troupe tapageuse et agitée comme le suggèrent les mouvements des corps, les instruments de musique ( les cymbales brillent, dans les mains des ménades ) et la posture du dieu. Aux pieds du dieu, gît une coupe renversée qui nous laisse penser que l'ivresse porte aussi les personnages. Sur fond de ciel azuré, les couleurs des étoffes se détachent: le bleu et la pourpre captent notre regard. En dépit de son chagrin, Ariane pourra vite se consoler! 

Hadès enlevant Perséphone, Poussin par Charles et Raphaël en 5°A

  • Nicolas Poussin a vécu au XVII. Il représente le classicisme français. Il puise son inspiration dans la mythologie, la religion ou dans des paysages. 
  • Selon le mythe, Hadès enlève Perséphone, alors qu'elle est en train de cueillir des fleurs, en compagnie de nymphes. Sa mère, Déméter, pour se venger, fit pourrir les récolte et la famine sévit parmi les mortels. Alors, Zeus imposa que la jeune Perséphone soit la moitié d el'année chez sa mère ( c'est la printemps et l'été) et le reste du temps auprès de son mari ( c'est l'automne et l'hiver ).
  • Ce tableau reflète bien la violence de l'enlèvement. Les jeunes femmes sont terrorisées devant la force du dieu et ne peuvent pas lutter. Malgré tout, la jeune Proserpine se débat tant et si bien qu'elle renverse le char et que le cheval semble déséquilibré. Un serviteur du dieu vient même lui prêter main forte. 

Athéna et le Centaure, Botticelli par Suzanne 5°A

  • Sandro Botticelli ( 1444-1510) fut le plus grand peintre florentin de la seconde moitié du XV siècle. Ses principaux mécènes furent les Médicis, riche famille de commerçants et de banquiers. Ses chefs-d'oeuvre sont ses grands tableaux mythologiques.
  • Ce tableau est conservé à la Galerie des Offices de Florence et ses dimensions sont saisissantes: 207/148.
  • Athéna est la déesse de la sagesse et de la guerre. C'est la fille de Zeus et de Métis; la hache qu'elle tient fait référence à sa naissance: en effet, elle serait née par la tête de Zeux qui aurait demandé à Héphaïstos de lui fendre le crâne car il avait terriblement mal à la tête. La déesse découvre ici le Centaure qui voulait décocher des flèches dans le jardin qu'elle gardait. 
  • Le tableau s'inspire d'un sujet de l'Antiquité mais le style est vraiment celui de la Renaissance: la déesse de la guerre ne porte ni armure, ni casque! Elle est plutôt vêtue d'un élégant drapé vert profond et d'un voile flottant. Son auréole de feuillage lui donne un aspect plus bucolique que martial! Quant au centaure, sa longue chevelure renvoie aux canons de beauté de la Renaissance. La déesse passe une main affectueuse sur sa tête.

Le Combat entre Arès et Athéna, J.L. David par Baptiste et Bastien 5° B

  • Jacques-Louis David ( 1748-1825 ) mit son art au service de la Révolution française. Il concourut pour le Prix de Rome, qu'il obtint en 1774. Il devint le champion d'un style appelé le "néoclassicisme". Il soutint Louis XV puis devint révolutionnaire et enfin il se rallia à Napoléon, qu'il glorifie au moyens de toiles immenses. Lorsque Napoléon fut vaincu à Waterloo en 1815, Napoléon dut s'exiler en Belgique où il mourut. 
  • Ce tableau est exposé au musée du Louvre; ses dimensions sont remarquables: 114/140 et surtout le tableau a été peint en 10 semaines à peine. 
  • Le combat entre les deux dieux repose sur leur affrontement lors de la guerre de Troie: Athéna soutient les Grecs alors qu'Arès, aidé d'Aphrodite, soutient les Troyens. 
  • Le combat est remporté par Athéna: son drapé blanc capte la lumière et lui donne une certaine prestance, surtout que son doigt vainqueur, au centre du tableau, domine la scène. Son casque, dont le panache flotte majestueusement, brille et attire notre regard. A ses pieds, dans une position suppliante, le dieu Arès est effondré et sans armes. Sa cape rouge correspond bien aux valeurs martiales qu'il incarne mais qui ne lui ont été d'aucun secours face à la déesse de l'intelligence.
  • Nous avons choisi ce tableau  car un combat entre dieux n'est pas si fréquent. Les espaces noircis reflètent bien la guerre, le désespoir et le chaos. Ce tableau est le triomphe de l'intelligence et de la sagesse, incarnées par Athéna sur la force physique et la violence incarnées par Arès. 

Diane et ses nymphes surprises par des satyres, Rubens. Par Léonie et Noémie 5°B.

  • Rubens ( 1577-1640) fut le peintre le plus fécond du début du XVII et sa renommée s'étendit à toute l'Europe. D'abord page dans une maison aristocratique, il entreprit son apprentissage de peintre auprès d'artisans locaux médiocres puis en 1600 il se rendit en Italie où son talent put se révéler. A son retour dans sa ville natale d'Anvers, en 1608, il obtint un succès immédiat. 
  • Le tableau est exposé au musée du Prado, à Madrid; ses dimensions: 128/314.
  • La scène évoque la violence des satyres qui surprennent des nymphes et la déesse après la chasse.
  • Le tableau offre un net contraste entre les corps féminins blancs et lumineux et ceux des satyres, empreints d'ocre, qui se mêlent volontiers aux teintes des animaux. Au premier plan, les cadavres des animaux sont criants de vérité; la nymphe allongée suit le mouvement. Puis sur toute la partie centrale, les corps dressés des nymphes se débattent et sont en plein mouvement, on a l'impression d'assister à la scène. Au loin, dans les profondeurs du tableau, le ciel bleu et la campagne apportent un peu d'apaisement. 

Julie en 5°D a eu la gentillesse de nous préparer une belle affiche mentionnant la fameuse devise:

 

      "Labor improbus omnia vincit "

 

Autrement dit " un travail dense vient à bout de tout". Donc face aux difficultés rencontrées au collège, ne baissez pas les bras, AU TRAVAIL !

 

 

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 Valentine  en 5°C a, quant à elle, eu envie de nous présenter:

 

"Errare humanum est."

 

C'est à dire " l'erreur est humaine", expression qui nous invite à être charitable et bienveillant avec les erreurs des uns et des autres.

 

Néanmoins pour être exact, il faudrait donner l'expression tout entière "Errare humanum est sed perseverare diabolicum est" que l'on peut traduire ainsi: " L'erreur est humaine mais s'obstiner est diabolique.

 

 

 

A méditer !

 

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Léa a préparé une belle affiche, façon parchemin, mentionnant la célèbre devise de Juvénal " Mens sana in corpore sano", qu'il n'est plus nécessaire de traduire!

 

Par contre saviez-vous que la marque d'accessoires de sport ASICS a puisé son nom dans l'Antiquité romaine? En effet "ASICS" est un acronyme dont chaque lettre a un sens précis: "Anima Sana In Corpore Sano " A peu de chose près, le sens est le même que ci-dessus.

 

Ainsi les publicitaires sont des gens instruits, qui connaissent bien leurs humanités et qui exploitent volontiers les trésors de cette culture!